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Identifier les odonates

L'identification des différentes espèces d'odonates peut être réalisée à vue sur des imagos posés à faible distance, en fonction de critères précis qui diffèrent suivant les genres. L'identification des larves ou celle des imagos en vol est beaucoup plus compliquée. Cette page indique les critères à rechercher pour identifier les espèces avec précision.

 

 

Les Lestidae

L'identification des lestes nécessite d'observer l'arrière de la tête, le dessin des bandes latérales sur le thorax, ainsi que la taille et la couleur des ptérostigmas. Malheureusement, le critère des ptérostigmas est peu fiable, tout comme la coloration générale, qui peut varier entre le début et la fin de l'été.

 

 

 

 

Photos : pour identifier les lestes, il est nécessaire d'étudier le dessin du thorax et des bandes antéhumérales. En fin de saison, la quantité et la localisation de la pruine grise ou bleue peut s'avérer utile pour identifier les mâles. La couleur des yeux permet également d'écarter certaines espèces.

 

 

Les Coenagrionidae

Les petits agrions que l'on peut facilement observer posés sur la végétation rivulaire s'identifient par les marques noires situées sur le dessus de l'abdomen et par les bandes antéhumérales sur le côté du thorax. La forme de ces marques noires, en particulier celle du second segment abdominal chez les mâles, permet de différencier des espèces qui se ressemblent beaucoup. La coloration générale varie beaucoup suivant le sexe et le stade de maturité des imagos et, de manière générale, les femelles matures de nombreuses espèces paraissent semblables au premier abord.

 

 

 

 

Photos : chez les agrions et les naïades mâles, le dessin des marques noires sur les segments abdominaux permettent d'identifier l'espèce.

 

 

 

 

 

 

Photos : chez les agrions femelles matures, la coloration peut être bleue ou verte et le dessin des marques noires ne constitue pas un critère fiable. Il est souvent nécessaire de vérifier les bandes antéhumérales, les taches postoculaires et la forme ou le dessin du pronotum. La présence d'une épine vulvaire permet également d'identifier une espèce.

 

 

Les Aeshnidae

L'identification des grandes aeschnes est facilitée par l'observation des bandes antéhumérales et thoraciques, ainsi que par la forme des taches colorées sur l'abdomen. La couleur de ces taches, par contre, ne constitue pas un critère fiable, même pour différencier les mâles des femelles, chez certaines espèces.

 

 

 

 

Photos : l'identification des aeschnes nécessite d'observer le thorax, notamment les bandes latérales et les bandes antéhumérales. Chez certaines espèces, la forme des taches sur l'abdomen est également caractéristique.

 

 

 

 

Photos : chez certaines espèces comme l'Anax empereur ou la Grande Aeschne, le dimorphisme sexuel est très peu visible. Il est nécessaire d'observer le second segment abdominal (rétréci chez les mâles, épais chez les femelles) pour différencier les mâles des femelles si les pièces copulatrices ou l'ovipositeur ne sont pas visibles.

 

 

Les libellulidae

Les libelludidae constituent un groupe particulièrement hétérogène. Certains genres comme les orthétrums et les sympétrums peuvent poser problème, notamment dans le cas des femelles et des immatures. Il est très important de rechercher un maximum de critères, comme la nervation des ailes, les bandes latérales du thorax, les taches alaires ou encore la longueur de la ligne noire qui descend le long des yeux sur la face pour déterminer une espèce avec certitude. La forme de la lame vulvaire des femelles est également utile chez certains genres.

 

 

 

 

Photos : les orthétrums se différencient, pour les espèces proches, par la nervation alaire, notamment le nombre de cellules dédoublées au-dessus de la nervure radiale supplémentaire, à l'extrémité des ailes.

 

 

 

 

Photos : pour différencier les sympétrums femelles ou immatures, il est souvent nécessaire d'observer la face, en particulier la ligne noire qui descend devant les yeux.

 

 

 

 

Photos : certaines libellules et orthétrums mâles peuvent présenter de grandes similitudes pour un observateur non averti. La présence ou l'absence de taches sur les ailes, ainsi que leurs couleurs, permettent de différencier rapidement les espèces.

 

 

 

 

 

 

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